1. |
Ñembyahýi ára
02:45
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Ndaikatúi ndepu'aka mboka ñe'ëre,
eñorairõ!
Eñembosako'i mboka reheve, ñorairõ jey rekávo, ñemano rekávo!
Eraha nde rayhu'ÿ, ambue opa peve,
emopë kurusu, ehapy tetãygua pokatu, emokõ umi virúre oikóva.
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2. |
Árvores Mortas
06:34
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As folhas caem das árvores que parecem chorar,
assim como muitos parecem também terem perdido algo,
de insubstituível em suas existências.
A lua toca as árvores mais jamais consegue iluminar
o que há por trás de suas folhas;
Pessoas nunca conseguem ver em profundidade
o que há em suas sombras.
O gelo e o frio sugam a energia vital das árvores, de suas folhas,
como o vulgar, o falso e o incompleto afogam meu coração;
que um dia sorriu com toda a inocência, da pureza e, que, agora
só pode florescer em estações de ódio e tristeza.
Muitas árvores continuam em pé, mesmo secas;
sem energia, sem folhas, sem luz e sem sombra;
mortas, existindo assim como muitas pessoas que ainda vagam,
sem ter motivos para viver e sem forças para cair.
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3. |
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Since the first necessity to win, this word kill all shameful evolution;
Of the first ideologies to the ideological apex; of the firsts fights to the monopoly of the last war.
No hope remained, materialize yearnings;
Prophecies swore the chaos and they had confirmed this present;
The nanotechnology assumes all form of organic and mechanics lifes; The most concrete version of the total destruction arrives at end.
The reluctance of men to fight to reverse that is already stated;
The last look disclose a horizon unrecognizable and disturbing;
The last day falls as well as all a spice, before invincible;
Crying the reality, the last agony, finishing the so perfect specie.
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4. |
Yma (Instrumental)
06:14
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5. |
Jahe'Opapá
04:14
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Hé aturú; (24x)
Pytu ramo jaxy omoê xakã, ko'eju ramo oo para rovai. (2x)
Tupã retã re ova'ê ramo oporandu:
-Angé, mba'e pa yvy reoexa anetepa?
-Nei, añeipa, añáretã; Nei, añeipa, na ja a; (2x)
Na ja a.
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6. |
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7. |
La Voix du Tertre
06:12
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Les premiers rayons illuminent les pierres
De ma couche glacée par tant d'Hivers
J'observe les figures dessinées
Par mon souffle nouveau
Poussière des offrandes d'antan
Combien d'années se sont écoulées?
Depuis que le tertre fut scellé
Depuis la dernière initiation...
Se confondant dans les images
Des bonheurs d'autrefois
J'hume les parfums de ruche
Qui émanent du chaudron d'airain
Je sais que le chant de vie
Ne sortira plus jamais de ma bouche
Cousue par tant d'années de silence
Je n'ai que la voix des étoiles
Dehors les vallées se pâment
Noyées sous la puanteur des charniers
Les roues du char sont brisées
Le feu du tonnerre les consume
"Témoin d'un temps que tu n'as pas connu, seras-tu prêt à retirer la première pierre?
Que vois tu dans ces ténèbres, une réponse, un savoir?
Accepte ce que je te donne, sors de ta torpeur
Apprends ce que j'ai été, comprends ce que tu es
Et complète le cercle…"
Là où nos pères ont délaissé leurs araires
Pour dresser des montagnes au firmament
Je contemple les siècles d'oubli
D'un œil serein et résigné
De nous il ne reste que des pierres
Et quelques morceaux de métal abîmés
Qui pourra dire, qui pourra entendre
Le chant de nos joies passées?
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8. |
Ceux d'En Haut
06:08
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Le ciel se trouble de nuages humides
Les blés noircissent dans les plaines
Tel est la punition des enfants ayant délaissé leur mère
De nouveaux seigneurs détrônent les anciens
Et seul le chêne connaît l'histoire
Lui qui a vu ceux du temps des secrets de la pierre
A celui des maîtres du feu
Nos ventres pourris par les années mauvaises
Ici les vieillards meurent avec leur savoir
L'on dit que les cités d'antan sont dévorées par la famine
Et que les vivants envahissent la vieille nécropole
"Va mon fils, quérir ceux d'en haut
Il faut nous hâter, aller déposer offrande
Boisseaux et rameaux sont nos présents
Bien pauvres nous sommes
Et modestes sont nos souhaits
Va au-delà de l'enclos,
La Cité des Ormeaux n'est pas loin
Que Ceux d'En Haut sachent
Comment périssent leurs nourriciers
L'homme du crucifié est encore venu
Jeter son mépris sur notre mémoire
Encore un empereur invisible qu'il faut honorer
Il dit que son idole est meilleure
Que c'est un arbre de vie
Il parle bien la langue des puissants
Celle que comprennent les serpents
La méfiance… la méfiance
Ils ne peuvent gouverner la famine
Le temps d'aujourd'hui est néfaste
Les cités en sont pourries
Les herbes repoussent dans le grand théâtre
Leurs habitants se cachent
Derrière des murailles de vide
L'empire du monde échappe aux césaréens !"
"Cela ne servirait à rien, père
Pour eux l'eau qui coule n'est plus la même
Dans la civitas j'ai vu l'arbre du Sud
Le nôtre n'est pas assez doré
Et le malheur restera notre lot
Jusqu'à ce que tout brûle"
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9. |
Mille Années
08:45
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Les années filent
Comme grandit la bruyère
Au fond de mes orbites creuse.
Tous, vous m'avez oublié
Empêtrés dans vos méandres
De peur et de mépris
Les années filent
Rapide comme le vol de l'aigle
J'ai été oiseau
Et je dors avec les pierres
Je vous ai vu défiler
Dans vos habits de fer
Mais c'est la rouille
Qui vous a figé
Loin est le temps
Où je fus des vôtre
Mais je vous entends
J'ai appris dans mon attente infinie :
La voix change mais le chant reste le même
Alors que l'entaille reste et saigne
Oh... Le vent hurle les âges longs
L'histoire se grave dans les cernes du chêne
Souviens toi de ce qui t'effraie désormais
…Le reflet de ce qui t'a construit
Mille années encore
Avant que les vers vous rongent
Mille années
Avant les prochaines glaces
Mille années
Et le soleil disparaîtra
Mille années
Pour oublier la vengeance
La bruyère comme sépulture
Mon âme est restée prisonnière
Je n'ai jamais connu les rivages
De Bélésbat l'Immortelle
J'ai souvent pleuré devant ses portes closes
Oh... Grande ville des légendes !
Piégé par un oubli sans fin
Où rage et haine ne sont que poussières
J'aurai aimé que la givre se fige
Que le printemps ne revienne jamais
Écoutez, hommes sans passé
La longue plainte de celui qui n'a point de sépulture
Si la tête du brenn m'est apportée
Alors, je pourrais changer de monde à nouveau
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